L’image de l’ISR reste à parfaire

Tout ou rien. Avec 22 milliards d’euros d’encours, l’investissement socialement responsable doit encore convaincre les plus réticents, quelque 56 % des investisseurs français sondés par Seedsfinance en partenariat avec la Macif. Pour 70 % de ceux qui l’ont intégré à leur politique d’investissement, l’ISR représente moins de 5 % des encours (pour 35 %, moins de 1 %). A l’autre bout du spectre, ils sont 20 % à y consacrer 20 % et plus des fonds gérés. Pour 80 % des investisseurs, l’ISR n’est pas une classe d’actifs. « Un effet de mode » et de marketing et le fait que la notion d’ISR recouvre trop d’approches sont les deux principaux freins à son développement, estiment les investisseurs. Un autre sondage Novethic/Altedia sur les relations ISR/épargne salariale montre qu’un quart des entreprises confondent ISR et fonds solidaires.

26 Juin 2008
L'AGEFI Hebdo